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Baron de l’islam à Lyon, le recteur de la Grande mosquée de Lyon (photo) bénéficie d’une clémence incompréhensible depuis trente ans. Même quand il publie un communiqué de soutien à Tariq Ramadan, co signé avec un responsable de l’UOIF, Azzedine Gaci, ou fait intervenir l’imâm Abdekader Bouziane, expulsé pour extrémisme, à la Grande mosquée de Lyon.
En ce mois de janvier 2025, Kamel Kabtane vole au secours du lycée Al-Kindi créé par les Frères de l’UOIF/MF il y a presque vingt ans, se voyant retirer son statut d’association avec l’état pour diffusion de livres ultra islamistes dans son CDI. Pour Kabtane, il n’y aurait donc pas de problème à proposer aux jeunes élèves le manuel de charia de Al-Jazairi, mort en 2018 et référence des Frères Musulmans, La Voie du Musulman, dans lequel on lit le programme de l’État islamique à savoir : le jihâd offensif, la discriminations des chrétiens, les châtiments corporels pour les déviants.
Dans l’édition de la maison Sana on y lit que « le djihad est obligatoire au moins une fois l’an », et aussi : « Toute sorte de jihad tend à proscrire toute autre adoration que celle de Dieu, l’Unique » […] « Le mérite du jihad et de la mort en martyr pour la Cause de dieu est exprimée en termes nets dans les annonces véridiques divines et dans les hadith authentiques du Prophète (S.B sur lui) qui font du jihad l’oeuvre la plus méritoire et l’acte de dévotion le plus distingué ».
« L’art de la guerre, non seulement en vue de repousser les éventuels assauts de leurs ennemis,mais aussi pour être en mesure d’assurer la suprématie de la parole de Dieu » page 628 de l’édition Sana de 2011.
Les apostats doivent être mis à mort car le prophète aurait dit selon un hadith « Quiconque abjure sa foi, tuez-le ». Page 636, le point 4 dresse la liste de « Ce qui est interdit aux non musulmans », dont l’interdiction « d’édifier des lieux de culte ou de les restaurer ».
Les enquêteurs ont aussi trouvé dans le centre de documentation d’Al-Kindi un autre ouvrage pouvant pousser les élèves à devenir des terroristes. Il s’agit du gros traité de droit « Boulough Al-Marâm » signifiant « La Réalisation du But ». Son auteur, ibn Hajar Al-Asqualani (1372- 1448), connu sous la contraction de Ibn Hajar, est un référent en droit islamique pour les musulmans étant donné la fonction qu’il occupait de son vivant : Qâdi Principal d’Egypte nommé par les derniers sultans Mamelouk , fonction qu’il présida 21 ans. Ses funérailles ont d’après les historiens de l’époque rassemblées cinquante mille personnes, dont le sultan et le calife de l’époque al-Mustakfi II .
L’ouvrage est une une référence étudiée dans beaucoup de mosquées françaises. Le gros chapitre sur le Jihâd montre qu’il est sans équivoque un devoir pour étendre l’islamisme dans le monde entier, et non une seule guerre défensive. Le champ lexical du « Livre du Jihad » est clair : « propagation » ; « attaque »; « faire triompher l’islam »; « conquête »; « expédition ». Les femmes issues du butin de guerre peuvent être violées, même si elles sont mariées, et être licitement réduites en esclavage. Mahomet y est décrit installant des catapultes pour prendre d’assaut la ville de Tâ’if, Ibn Hajar expliquant que femmes et enfants peuvent être légalement tués dans ce type de « conquête » provoquant des victimes collatérales inévitables…

Page 467 de (édition Dar Ous Salam de 1999) Ibn Hajar explique : « le Jihâd est obligatoire pour chaque croyant en tous les temps tant qu’il mène une vie Islâmique. Si on devient insensible à ce sujet et qu’on le jette entièrement, aucune différence ne reste entre être croyant ou être incrédule » .
Page 469 le but du djihad est bien explicite : « La guerre Islâmique est le sérieux combat pour le but et l’intention de propager l’Islâm ».
Mais pour le recteur de la Grande mosquée lyonnaise, « Cette décision [NDLR : de suspendre le contrat d’association avec l’école] est perçue comme une profonde injustice, et elle suscite un émoi grandissant au sein de la communauté ». L’ensemble scolaire Al Kindi scolarisant 620 élèves du CP à la terminale serait « un modèle d’excellence » avec « un enseignement de qualité et une pédagogie rigoureuse », écrit Kamel Kabtane sur le site du Conseil des Mosquées du Rhône.
La résiliation du contrat d’association, qui implique la perte de nombreuses subventions, menace sa survie.
Kabtane a en plus pris la direction de l’Institut Français de la civilisation musulmane (IFCM), qui commença son activité avec un séminaire où s’exprimèrent le prédicateur Youssef Ibram qui défend la charia wahhabite et la lapidation, et le frère musulman égyptien Omar Abd Al Kafi (séminaire de juin 2014, sous la doublé égide IFCM et GML), ou encore Zakaria Sedikki de l’UOIF. Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Mohammed Ben Abdul Karim Al-Issa, vint à l’inauguration en tant que représentant de l’Arabie Saoudite, lui dont la thèse de doctorat qui valide le jihâd armé offensif ou le meurtre des apostats. Les financiers de l’IFCM sont, outre l’Arabie Saoudite, la ville de Lyon, la métropole lyonnaise et l’état à hauteur de un million d’Euros.
Voici une photo du jour de l’inauguration avec Christophe Castaner en tant que ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve représentant de la ville et Abdul Karim Al-Issa et Kamel Kabtane. Ou comment l’islamisme est parfois certifié par la république française :