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La Turquie « national-islamiste » d’Erdogan, grande gagnante des conflits en Libye, Syrie, Ukraine et Azerbaïdjan
février 5, 2025
Que cache le nouveau minaret de Choisy-le-Roi ?
février 6, 2025
Une véritable bombe à retardement. Un casse-tête pour les policiers en charge des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (MICAS), sachant que pour un radicalisé, il faut plus de dix agents se relayant afin de le suivre en temps réel. Bruno Retailleau dans Le Parisien a rappelé le chiffre de 80 individus libérés en 2024, et annonce un chiffre supérieur en 2025. La légèreté des peines pour les islamistes en lien avec un réseau terroriste prononcées ces 15 dernières années (durant le boom des candidats au jihâd lors de la guerre syro-irakienne alimentée par l’État islamique et Al Qaida) fait qu’ils sortent par vague chaque année. Leur stock dans nos prison dépasse les 500. A cela il faut ajouter les 1200 détenus identifiés comme « radicalisés » chiffre que nous pensons sous-estimé.
Les peines prononcées pour apologie du terrorisme ou complicité avec un groupe terroriste sont de moins de dix ans. Rajoutez les remises de peine et vous comprendrez l’étendue du problème.
Entre 2019 et 2020, 57 individus étaient déjà libérables selon l’émission Complément d’enquête à laquelle participait la Garde des sceaux Nicole Belloubet. Cette dernière se prononça contre le bracelet électronique pour ces fous d’Allah réintégrant nos rues informait le 20h de France 2 le 23 juin 2020. La raison ? « Trop attentatoire aux libertés » ! Et les djihadistes sortant de prison ne font qu’augmenter : 31 en 2020, 62 en 2021, légère décrue en 2022 avec 50, puis 80 en 2024 !
La police n’a pas les moyens de les suivre en temps réel. Pointer chaque jour au commissariat n’empêche pas de commettre une attaque terroriste, ce fut le cas d’Adel Kermiche sous contrôle judiciaire lors du meurtre du père Hamel en Normandie.
Et les islamistes sont très remontés contre la France en ce début d’année 2025. Les élus LFI sont vent debout contre l’idée d’interdire le hijab à l’université et chauffent à blanc les musulmans, après l’interdiction de l’abaya présenté comme une mesure islamophobe. Les tensions avec l’Algérie n’arrangent rien, les prescripteurs d’opinion algériens appelant à s’en prendre à la France.
L’année 2025 risque d’être sanglante, le magma islamiste grossissant et s’alimentant de la doctrine djihadiste diffusée dans les centaines de mosquées fréristes, salafistes et tablighi dont l’État refuse la dissolution définitive au nom de la liberté de culte.