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Documentaire réalisé par le CEMRI à travers la France révélant la doctrine profonde diffusée dans les grandes mosquées des Frères Musulmans de l’UOIF/MF.
Lors d’un entretien avec le journal algérien L’Expression du 16 mai 2002, Lhaj Thami Breze membre fondateur de l’UOIF et alors secrétaire général, dut s’expliquer sur la présence au congrès du chef des Frères musulmans algériens de l’époque, Mahfoud Nahnah (mort en 2003) dirigeant du Mouvement de la société pour la paix MSP.
Journaliste : Votre organisation n’est-elle pas proche des Frères Musulmans ?
LTB : Nous sommes des Frères musulmans, mais nous ne sommes pas les Frères musulmans. Tout le monde, à mon avis, doit être fier des Frères musulmans. Cheikh Nahnah a un mouvement de Frères musulmans. Les Frères musulmans représentent le renouveau[…].Les Frères musulmans, nous les connaissons bien, sont le meilleur des mouvements qui existent. Ils ont su bien s’adapter à la modernité et ils ont su aussi adapter le discours et la pratique de l’islam à notre époque.
Les chefs régionaux de la confrérie totalitaire ont tous déjà été invités vedettes du Rassemblement annuel du Bourget de l’UOIF : Fayçal Mawlawi (Liban), Safwat Higazi (Egypte), Yussef Al-Qaradâwi, Mahfoud Nannah (Algérie). Tous soutenaient de leur vivant le HAMAS terroriste. Il n’est pas possible de nier que Musulmans de France, nouveau nom de l’UOIF, n’est pas la branche française des Frères Musulmans. Même l’imâm de Bordeaux Tariq Oubrou qui fut longtemps le cadre le plus « modéré » de l’UOIF l’admettait en 2013 dans le livre Le prêtre et l’imâm paru chez Bayard, page 134 :
« Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement. »
Des anciens membres repentis de MF/UOIF avouent maintenant avoir dû prêter le serment d’allégeance à la confrérie, la Baya’, démontrant que la fédération musulmane est bien en union avec elle. Il s’agit des responsables étudiants de l’UOIF Farid Abdelkrim et Mohamed Louizi, qui ont publié des livres renseignant sur le fonctionnement interne de l’organisation.
